XXVIème sommet franco-espagnol à Montauban : échanges sur les aspects économiques
Le 15 mars, le président de la République française et le président du gouvernement espagnol se sont réunis pour tenir le 26e sommet
franco-espagnol. Cette réunion a permis d’aborder des questions d’intérêt commun dans tous les domaines, compte tenu de la pror fondeuet de l’intensité des relations entre les deux pays, ainsi que des questions figurant à l’ordre du jour européen, telles que la nécessité de mettre en oeuvre l’UE nouvelle génération, dans les meilleurs délais et la nécessité d’accorder une plus grande attention aux pays du Sud.
Le choix de Montabau n’a pas été fait au hasard. Il s’agit d’une ville extrêmement importante dans l’histoire et la mémoire de l’Espagne et
de la France. C’est ici qu’a été enterré le dernier Président de la Seconde République espagnole, Manuel Azaña. Ce traité a permis de signer à l’instant une convention historique qui a ouvert la possibilité d’obtenir la double nationalité : française et espagnole.
Par ailleurs, quant aux mesures économiques convenues entre les deux pays, il convient de noter les mesures de collaboration suivantes :
1. Autonomie industrielle, technologique et numérique. Un des aspects plus importants de ce volet économique. Les deux pays s’engagent à maintenir une indépendance des secteurs clés tels que la santé où d’autres aspects prioritaires tels que le numérique, l’électronique, le traitement et l’hébergement des données, etc.
2. Coopération cyber-sécurité. Renforcer la coopération dans la transition numérique et dans le domaine de la cyber-sécurité grâce aux investissements dans l’informatique quantique, grands équipements critiques en matière de calcul, 5G, communications satellitaires et hébergement de données.
3. Soutien aux startups. Établissement des mécanismes de coopération qui facilitent la création et le développement des startups en concret des « licornes ».
4. Renforcer le dynamisme des relations économiques bilatérales. Malgré la crise et le ralentissement du commerce mondial, l’Espagne et
la France sont partenaires commerciaux de premier plan. Les deux pays ont échangé en 2020 plus de 65 milliards
d’euros de biens.
5. Nouvelles sources de collaboration. Comme pour le plan de cyber-sécurité, ils s’engagent à soutenir le développement de l’hydrogène dans le cadre du plan de transition écologique, ainsi en termes de projets comme l’économie durable, la mobilité, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, l’industrie ferroviaire, l’automobile, les transports urbains, les télécommunications et les interconnexions électriques.